Pierre-Alexandre Gaurier

Titulaire d’un BTS Agricole, c’est en 2000 que je fais le choix d’une bifurcation professionnelle.
Je deviens dès lors photographe culinaire. Mon travail consiste à mettre en lumière les produits du terroir, des savoir-faire artisanaux, des tours de mains de chefs que ce soit en studio ou en reportage, là où mon expertise est demandée.

Désireux de m’inscrire dans une logique de vie basée sur le développement durable, je renoué avec les motivations qui m’avaient amené à réaliser des études dans le domaine agricole. C’est ainsi qu’en 2013 je découvre la Permaculture. Depuis 2014, j’anime et forme des particuliers et des professionnels au concept de Permaculture. J’accompagne aussi des clients dans l’implantation de lieux de vie, de projets agricoles basés sur la méthodologie de conception permaculturelle.

Depuis 2015, je mène une transition « de la ville à la campagne ». Implanté dans les Deux-Sèvres, je réhabilite une maison de bourg et accompagne la régénération d’une terre très dégradée par les activités humaines.

2020 voit la mise en place d’un nouveau projet d’implantation d’un agro-écosystème sur la commune le de la Possonnière située à 20 mn d’Angers (49). Ce nouveau lieu illustrera, avec le temps, une autre manière de produire et d’être, en lien étroit avec le contexte local.

4,5 ha d’une mosaïque de petites prairies, de 2 étangs et d’un bois géré en sylviculture. Ce projet d’implantation sur plusieurs années est dores et déjà réfléchi grâce à la méthodologie de Design de Permaculture. L’objectif poursuivi est la mise en place d’un écosystème à la fois cultivé et spontané, diversifié tant sur le plan végétal qu’animal. Suite à plusieurs mois d’observation, les premiers travaux d’aménagements d’une partie du terrain sont amorcés. Stopper l’érosion hydrique de surface, créer des mares, consolider une digue d’un des étangs, stabiliser la voie d’accès principale etc.. tels sont les aménagements initiaux incontournables pour amorcer l’implantation d’une Permaculture multi-facettes.

A.R.T incarne pour moi un prolongement, la dimension collective, nécessaire au développement de projets réalistes, indispensables et efficaces pour renforcer les liens entre la ruralité et la cité.